Welexit 1A

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Breaking the barriers to justice
495 400 €
montant total
  • Soutenu par plus de 80 investisseurs
  • Eligible à une réduction d’impôts
Cette campagne de financement est clôturée

157 millions d'euros... rien qu'en Belgique


Dans un monde où tout le monde peut consulter un avocat, rapidement et à un prix abordable, Welexit estime qu'en moyenne, chaque ménage en Belgique aurait besoin d'un conseil juridique par an.

Ce conseil peut concerner le foyer dans son ensemble (exemple: problème locatif), un de ses membres (exemple: problème au travail) ou l'entreprise d'un de ses membres (exemple: rédaction ou relecture d'un contrat). Pour rappel, la Belgique compte plus d'un million d'indépendants.

Les chiffres publiés par le SPF Justice soutiennent d'ailleurs le raisonnement de la startup. En effet, selon un rapport publié en 2020, le système judiciaire belge enregistre chaque année plus d'un million de nouvelles affaires.

A cet égard, il est légitime d'estimer que chaque nouvelle affaire au tribunal nécessite une (première) consultation avec un avocat. De la même manière, en excluant les autorités publiques et les grandes entreprises, il est légitime d'estimer que chaque affaire concerne en moyenne 2 parties. Les nouveaux litiges représentent donc, en termes de besoins, environ 2 millions de consultations.

Or, pour chaque besoin juridique lié à l'introduction d'une procédure judiciaire, Welexit estime qu'il existe au moins un besoin juridique qui ne l'est pas (contrat, accord amiable, demande d'avis, etc.).

Cela porterait le nombre de (premières) consultations aux alentours de 5 millions par an, soit en moyenne une consultation par ménage belge. Avec un revenu moyen de 31,46 € par consultation, cela donne un marché à 157.300.000 €.

La concurrence (Belgique)


Si on vous dit "consultation juridique rapide et pas cher", vous pensez directement à ...

À personne. Il n'existe pas réellement de service équivalent à celui de Welexit sur le marché belge. Encore moins une startup qui a pour mission de rendre les services juridiques transparents et accessibles à tous.

Si un nom peut être associé au droit, c'est probablement Test-Achats. Welexit apprécie d'ailleurs ses services étant donné qu'elle défend les citoyens dans leurs rapports avec des entités mieux organisées.

Ceci étant, le service de Welexit est différent et pourrait tout à faire être complémentaire à celui de Test-Achats. En effet, le service de cette dernière :

  • est accessible seulement par téléphone
  • est limité aux problèmes liés à la consommation
  • ne permet pas de parler avec un avocat près de chez soi
  • n'est pas ouvert aux commerçants
  • n'est pas scalable étant donné qu'elle vend son propre service

Ensuite, il y a MyLegalExpert. Il s'agit d'un site mis en place par la branche "assurance protection juridique" d'AXA Belgium.

L'objectif de ce site est de vendre des contrats d'assurance. Pour pousser la vente de ses produits d'assurance, elle collabore avec 8 juristes/avocats et propose aux entrepreneurs de fixer une consultation téléphonique pour 59,29 € TVAC.

Contrairement à Welexit, leur service :

  • vise seulement les entrepreneurs
  • n'est pas scalable
  • offre de parler à 1 ou 2 personnes selon la matière
  • ne permet pas de trouver un avocat spécialisé et situé à proximité
  • n'offre pas de consulter par vidéoconférence ni au cabinet
  • n'accorde que peu d'importance à la qualité du conseil prodigué
  • coûte le double (59,29 € contre 29,00 €)

Hormis ces deux entreprises, on peut encore citer Winston, uLaw et les sites de référencement comme Justifit. Aucune de ces solutions ne permet de parler endéans 3 heures à un avocat spécialisé, situé à proximité, ou encore pour 29€.

De plus, uLaw et Justifit sont rémunérés au travers d'abonnements payés par les avocats. Leur solution n'est donc pas scalable. En effet, étant donné que les avocats paient pour obtenir des clients, ces sociétés doivent constamment satisfaire les attentes de tous les avocats inscrits. Elles doivent notamment y parvenir tout en gardant une marge bénéficiaire. Elles sont donc limitées dans leur stratégie de marketing et peuvent être contraintes à attirer du mauvais trafic pour créer une illusion de mouvement sur la plateforme. La parade que certains ont adopté pour y remédier : obliger les avocats à signer des contrats annuels, avec reconduction tacite. Pas certain que les avocats apprécient le sentiment d'être "coincés" ou reconduits tacitement pour avoir oublié d'envoyer le préavis à temps.


Welexit vs Rocketlawyer


Il est intéressant de comparer le service de Welexit à celui de Rocketlawyer, un "early player" dans le domaine des services juridiques, notamment présent au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en France.

Rocketlawyer offre 3 types de services :

1) La rédaction de documents juridiques via des modèles adaptables (avec quelques services annexes)
2) La possibilité d’interroger un avocat, par écrit ou par téléphone
3) L'accompagnement de la création d'une société

Toutefois, Rocketlawyer offre ses services exclusivement via un système d’abonnement. Il n'est pas possible de simplement fixer une consultation juridique. Et le coût de cet abonnement s'élève à 39,90€ par mois. Cela veut donc dire que cette société ne vise pas les particuliers, mais seulement les entreprises.

Enfin, contrairement à Welexit, Rocketlawyer n'offre pas la possibilité de consulter un avocat situé à proximité, par vidéoconférence ou au cabinet.

Welexit: Un modèle unique & validé


En passant en revue ses concurrents, on constate que le modèle mis en place par Welexit est unique.

Qu'est-ce qui est meilleur qu'un modèle unique ? Réponse : Un modèle unique qui a été validé.

Avec plus de 1000 utilisateurs, 130 avocats et une croissance de plus de 700% en moins d'un an, il semble bien que cette startup soit en chemin vers une réalisation unique en son genre !