Le plan d’affaire et le plan financier sont fondés sur des estimations de Pascal Lambé, Fondateur et Administrateur délégué de Phytesia.

Etant donné la durée importante du processus de production depuis le vitro-plant (IV) jusqu’à la plante fleurie (PF), Phytesia propose historiquement 3 types de produits correspondant à 3 stades de développement.

- Les plantes in vitro (IV) directement issues du laboratoire (1 an d’immobilisation) sont commercialisées à ce stade vers d’autres horticulteurs–producteurs qui poursuivent la culture. Ce produit est également vendu à des clients du secteur cosmétique.

- Les jeunes plantes (JP), cultivées pendant une période supplémentaire d’1 ou 2 ans en serres, sont commercialisées à d’autres producteurs ou à des entreprises principalement actives dans la vente par correspondance (VPC).

- Les plantes adultes (PF) (prêtes à fleurir) sont commercialisées (après une culture moyenne de 4 ans). Les ventes de plantes fleuries (PF) se répartissent entre grossistes en horticulture, détaillants en jardineries et les ventes directes B To C (site internet).

Avec la mise en service en mai dernier du site de vente en ligne (disponible en français uniquement pour l’instant, la version anglais est en cours), et des outils de communication ad hoc (Facebook, référencement, …), le nombre de clients particuliers qui vont pouvoir acheter directement les Plantes Fleuries chez Phytesia va augmenter de manière très importante. Il s’agit ici de clients « avertis », qui ont souvent déjà fait l’acquisition d’un des produits de Phytesia chez un détaillant, et qui grâce à l’étiquette, reviennent chez Phytesia afin d’étendre leur collection et de se procurer des orchidées que le détaillant ne sera pas en mesure de lui vendre (question de prix d’achat trop élevé, et de stock volontairement limité à des produits de la gamme Easy Garden).

L’essentiel du chiffre d’affaires est réalisé par les ventes de Plantes Fleuries.

En effet, pour 2016 par exemple, le chiffre d’affaires réalisé sur les Plantes Fleuries (hors B to C) représente 66 % du chiffre d’affaires total (hors B to C). Les plus grands volumes sont écoulés via les grossistes en horticulture (12% en termes de nombre de plantes pour 29% du CA pour l’année 2016). Les ventes directes B To C représentent quant à elles à peine 2% en volume mais plus de 21% en termes de chiffre d’affaire.

Les coûts de ventes correpondent au coût des marchandises et des matières premières. Ceux-ci sont très faibles dans un premier temps (il s’agit principalement du terreau, des pots en plastiques, des étiquettes, …), mais augmentent avec le volume de plantes fleuries vendues en B to C (coût de l’emballage, considéré au prix plafond de 0,9 €/plante).

La main d’œuvre se compose d’une employée (responsable de la R&D et de la production), et d’ouvrières de laboratoire et de production en serre (empotage, entretien, …). Phytesia fait également appel à de la main d’œuvre saisonnière. Ici aussi, outre une augmentation de 10% par an pour faire face à la croissance, les coûts salariaux augmentent avec le volume de plantes fleuries vendues en B to C (0,6 €/plante).

Au niveau du management, seul Pascal LAMBE, administrateur délégué-fondateur de Phytesia et en charge des aspects commerciaux, de production, et de gestion journalière, figure sur le payroll.

En termes de coûts marketing, il faut distinguer plusieurs types de dépenses. Il y a tout d’abord les dépenses relatives à la participation aux salons horticoles (1 à 2 par an actuellement), les publications d’articles dans la presse (publicité pour les deux weekend portes ouvertes en saison), le matériel publicitaire (prospectus, catalogues, …), et les frais de déplacement (visite des clients). La volonté de Phytesia est d’accroitre sa présence dans les salons horticoles en Europe et au-delà. A cet effet, un budget supplémentaire de 20.000 à 25.000 € par an est prévu à partir de 2016. En terme de personnel, cela correspond à terme à environ 4 ETP supplémentaires.

Les autres frais généraux consistent en des frais d’entretien et de réparation des infrastructures, du matériel, de la fourniture de petit matériel et de bureau, des frais d’assurances, de comptabilité et des frais généraux habituels (téléphone, poste, carburant, …). Il faut noter que les coûts énergétiques de Phytesia sont très faibles (+/-10.000 EUR par an pour 4000 m2) suite à l’installation d’une unité de Co-génération qui nous permet de produire notre propre éléctricité et d’utiliser la chaleur générée pour le chauffage de l’eau sanitaire, des bureaux, du laboratoire, de la conciergerie et en partie des serres.

Le détail des coûts totaux (coûts des ventes, coûts salariaux, coûts marketing, coûts généraux) est repris dans le tableau ci-dessous.

Il est atteint pour un total des ventes et prestations de 500 k€ toutes variétés et tous segments confondus. Plus concrètement, en nombre de plantes, cela représente 33.000 plantes vendues uniquement via le B2C, ce qui ne représente que 25% du stock actuel de plantes prêtes à fleurir disponibles pour 2016 !