Quand une start-up fait faillite : 5 raisons derrière le naufrage

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Dans le monde entrepreneurial, chaque start-up, en se lançant, espère rencontrer un beau succès avec son produit/service, et chez Spreds, nous l’espérons aussi, car nous croyons beaucoup au potentiel des start-up. Malheureusement dans les faits, certaines start-up se retrouvent face à des difficultés et quelques-unes doivent malheureusement se résoudre à mettre fin à leur projet.

Bien qu’il existe des chiffres officiels sur le taux de faillites des start-up dans certains pays, « il n’existe pas d’information précise sur le taux de survie des start-up en Belgique, mais il est certain qu’une petite partie seulement parvient à franchir le cap de la scale-up ».

Quelles sont les raisons pour lesquelles une start-up se retrouve en difficulté et en arrive parfois à la faillite ? Au début du mois de février, CB insights, compagnie rassemblant et analysant des données dans le but d’améliorer la stratégie des entreprises, a publié un article listant 20 raisons pour lesquelles certaines start-up échouent. Nous vous en présentons ici 5 d'entre elles, rassemblées sous trois aspects : le produit, l'aspect financier et le management.
Il est néanmoins important de rappeler que chaque cas est particulier et que l’on ne peut généraliser, l'étude n'ayant analysé que 101 start-up.

Le produit

 
L’aspect «produit» est celui qui prédomine , notamment par le fait que dans 42% des cas, l’absence d’un réel besoin du marché pour le produit offert est la première cause de faillite. Beaucoup de start-up privilégient le côté intéressant et unique de leur produit, en oubliant parfois que celui-ci doit aussi répondre à un besoin réel des consommateurs.
 
Une deuxième raison importante liée au produit et qui est cause de faillite dans 19% des cas est la trop grande concurrence. Sur le marché, la concurrence est la règle. Cependant, avoir beaucoup de concurrents pour un même produit ou plusieurs nouveaux entrants en même temps ne facilite absolument pas les choses pour la start-up.

L'aspect financier

 
Dans la liste des causes d’échec des start-up, le manque d’argent est la deuxième raison citée par les entrepreneurs pour expliquer leur faillite. L’argent reste le nerf de la guerre et une mauvaise allocation des ressources financières peut très vite mettre en péril une organisation, quelle que soit sa taille. D’où l’importance d’établir un bon business plan et de s’y tenir le plus possible.

Le management

 
Selon l’étude de CB insights, ne pas avoir l’équipe adéquate est la troisième raison de l’échec pour 23% des start-up interrogées. Manquer de certaines compétences au sein de son équipe, avoir une mauvaise ambiance ou ne mauvaise entente sont des éléments qui peuvent mettre une start-up en difficulté. La « non-complémentarité entre les associés de l’équipe dirigeante » est également citée comme cause de faillite par Cédric Donck, business angel sur le marché belge.
 
Avoir une mauvaise stratégie marketing représente une cause de faillite pour 14% des start-up interrogées. Ne pas établir une stratégie marketing ou ne pas avoir recours aux avantages des outils marketing fait courir un risque potentiellement fatal à certaines entreprises.

Conclusion : jamais un échec, toujours une leçon

 
Même si ces quelques points de l’étude de CB insights pourraient faire peur, il est important de préciser que la plupart des entreprises ne meurent pas à la suite d’une faillite : elles peuvent être reprises , faire une pause avant de se relancer, être rachetées,... Le plus important, même si cela s'avère parfois difficile, est d’analyser les raisons de l’échec et d’en tirer des leçons, les entrepreneurs pouvant toujours lancer un autre projet, en tirant profit des expériences précédentes.